Emile Bela

Projet de Loi sur la famille en Côte d’Ivoire : L’agréable avant l’utile

Crédit Image: Facebook.com

J’ai été bombardé ces derniers temps notamment par les médias sociaux et la presse numérique par l’affaire d’un projet de loi sur la famille soumis à l’Assemblée Nationale en Côte d’Ivoire. Cette loi selon mes lectures vise à attribuer à la femme, autant que l’homme, le titre de Chef de famille.

 Mes tentatives de comprendre la nécessité d’une telle loi et à cette période si critique de l’histoire de la Côte d’Ivoire où les ivoiriens et ivoiriennes ont besoin d’actes plus forts, plus concrets, son restées vaines. Pourquoi une telle loi et maintenant ? En quoi un titre honorifique de « Chef de famille » peut-il changer la condition de la femme ?  Les femmes auraient-elles autant que çà besoin d’être désignées Chef de famille ? Je crains que non et permettez moi, Monsieur le Président, de vous dire pourquoi cette supposée loi est vide de sens et si elle venait à être votée par l’Assemblée Nationale ne serait qu’une piètre réalisation sous votre mandat.

En vous élisant, les ivoiriennes en particulier meurtries par les dix ans de guerre s’attendaient à des solutions -que vous leur avez d’ailleurs promises- pour reprendre goût à la vie. Après trois ans de mandat, elles attendent toujours ces solutions qui semblent devenues des problèmes ou alors qui viennent mais à pas de caméléon. C’est dans cette attente désespérée que vous leur servez cette loi. Pour quoi au juste ?  Pour faire de la figuration politique d’un genre nouveau ? Pour distraire les masses et renforcer le sensationnalisme béat des mass média ? Je m’interroge.

L’égalité est une valeur démocratique que toute société doit porter en elle et défendre. Vous avez nommé la première femme Grande Chancelière de Côte d’Ivoire, c’est bien. La première femme Générale de l’Armée de Côte d’Ivoire, c’est agréable, pour ne citer que ces deux cas. Je comprends donc votre acharnement d’ailleurs salutaire à prouver votre image d’homme soucieux de la condition féminine. Mais qui trop embrasse souvent mal étreint. Les problèmes sont nombreux et réels. Peut-être qu’il faut faire passer l’utile avant l’agréable et non l’inverse. Il faut aller par priorité.

Les femmes constituent 52% de la population ivoirienne, mais seules environ 30% occupent une place dans l’administration publique ou exercent un métier dans le secteur formel. Le reste se retrouve dans l’informel. Comment corriger cet écart ? Voici une priorité.

Au-delà de quelques femmes d’une agitation stérile faite de toilettes multicolores et de prises de positions monocordes et monotones, les femmes convainquent par leurs fébrilités coupables quand il s’agit de prendre des positions face aux sujets qui les concernent ou d’assumer leurs responsabilités. Ma question, que deviendraient-elles lâchées seules dans l’arène? Ce dont elles semblent avoir besoin le plus c’est une réelle formation en leadership. Ceci est une priorité.

Cette ivoirienne à la santé funambule et à l’éducation embryonnaire pour ne pas dire inexistante se moque de sa position de Chef ou pas de famille. Quelle avancée notable cela apporte t-il à son existence et quelles solutions opérationnelles en découlent pour l’amélioration de son quotidien ? Ce à quoi elle aspire c’est se réconcilier avec son panier de la ménagère, bénéficier d’une assurance santé, voir ses enfants aller et revenir de l’école le sourire aux lèvres, elle-même sortir et rentrer à la maison sans être inquiétée par un individu armé, retrouver une partie de sa famille forcée à l’exile craignant vos représailles.

Le vote d’une loi qui fait de la femme « Chef de famille » n’apporte rien au débat de fond sur la place des femmes dans la société ivoirienne et sur leur participation effective aux mécanismes décisionnels. Que valent réellement les femmes du microcosme politique ivoirien à l’aune de la représentativité ? Seules 27 sièges sur les 255 de l’Assemblée Nationale sont occupés par les femmes, soit un taux d’environ 11%. Comment rehausser ce taux ? Une autre priorité.

La loi peut être votée et ne pas être appliquée; Être appliquée et ne pas produire les effets escomptés. C’est ce que les députés ont voulu vous faire comprendre dans leur rôle tout aussi autonome que le vôtre en refusant cette loi affirmant qu’elle ferait plus de tord à la société que de bien. Face à tout ceci, voici quelques propositions, entre autres, pour vous aider dans vos initiatives du reste salutaires visant à rehausser l’image de la femme.

  • Renforcer  l’Éducation Civique. Dispensée très tôt, elle permettra aux jeunes filles de s’approprier la citoyenneté et les droits et devoirs y afférents. Déclinée tout au long de la vie, elle permettra aux plus âgées de compenser leur retard sur les évènements et de capitaliser leur expérience sociale à partager avec leurs cadettes.
  • Mettre en place un véritable Ministère de la Promotion de la Femme destiné à l’information, à l’éducation et à l’insertion. Ceci pour changer de l’actuel qui nous fait croire à l’envi que féminité rime avec précarité.
  • Légaliser la polygamie. Quoique je sois contre la polygamie, ceci permettrait de protéger les maîtresses et leurs enfants en cas de décès du mari et aussi éviterait les conflits d’héritage. La loi existe au Burkina Faso où les aspirants au mariage choisissent entre la polygamie et la monogamie tout comme en Côte d’Ivoire ceux-ci choisissent entre la séparation et la communauté de bien.
  • Supprimer la caution de 100 milles FCFA pour toute candidature féminine à la députation et surtout nommer plus de femmes aux postes de responsabilités dans l’administration publique autant que dans le gouvernement.
  • Renforcer la formation sur le leadership féminin. Ceci est une nécessité en vue d’accroître l’autonomie des femmes et leur permettre de s’assumer.

Ces mesures sont certes des gouttes d’eau dans la mer face à l’épineuse question de l’égalité des sexes, mais auront le mérite de vous accorder plus de crédit aux yeux de l’opinion publique plutôt qu’une loi creuse accordant un titre honorifique de « Chef de famille » à la femme et une place au côté de l’homme, d’ailleurs pourquoi pas au dessus ?


Le rêve de Sandrine… le combat de Malala

Malala Lors de son transfert à l’hopital
Crédit photo: ziostrumpet.com

Née d’un père instituteur et d’une mère commerçante à Grabo, dans le département de Tabou, en Côte d’Ivoire, Sandrine est une jeune fille ivoirienne d’une beauté comme il n’existe que dans les contes de fées. Le regard innocent, la voix rassurante, la démarche calculée, Sandrine oblige le regard et l’admiration du passant par ses rondeurs de jeune femme africaine type. C’est en un mot, le genre de beauté du type Mélissa, ma Mélissa que je conquis grâce à Mondoblog, c’est-à-dire celle que Dieu à crée en une journée entière; pas à la hâte comme mon ami Vetcho dont les narines n’envient pas les tuyaux d’une raffinerie de pétrole dans le Delta du Niger par leurs largeurs comme on en trouve nul part ailleurs.     

Si la nature, pourrait-on dire, a favorisé Sandrine en lui prêtant tous ces traits qui la singularisent, le sort lui a plutôt joué la carte de la fatalité. Alors que Sandrine n’avait que 4 ans son père succomba d’un accident de la circulation un lundi matin sur son chemin pour l’école. Sandrine, son frère et ses deux soeurs furent à la seule charge de leur mère qui multiplia les journées de travail pour subvenir aux besoins de la famille. Rentrée du marché plus tôt que d’habitude ce jour-là, la mère de Sandrine se plaignit un soir d’une douleur violente au bas vendre; un mal qu’elle va traîner pendant deux mois et qui va l’amener à dépenser toutes ses petites économies pour ensuite l’obliger à « se coucher » à jamais un soir pluvieux d’Octobre, juste un an après le décès du père de Sandrine. Devenue orpheline de père et de mère, Sandrine fut recueillie par sa tante, sœur cadette de sa mère et tenancière d’un restaurant à Tabou, à une centaine de kilomètre de Grabo. Celle-ci promit à tous de prendre soin de Sandrine, de l’inscrire à l’école dès la rentrée prochaine mais en attendant, Sandrine devrait surveiller sa fillette Chimène de 2 ans. Une première année, une deuxième, puis une troisième, Sandrine n’est toujours pas inscrite à l’école.

Âgée de 9 ans seulement, Sandrine était devenue celle qui s’occupait de la maison. La première à se lever le matin pour essuyer le salon et faire le ménage, la dernière à se coucher le soir. Sandrine aimait pourtant les livres, adorait de voir les filles de son âge habillées dans leurs tenues d’école se tenir la main sur la route du « collège le succès ».

« Demain quand je serai grande, je me paierai moi-même mes cours, j’irai étudier le droit à l’Université et je défendrai le droit des jeunes filles à l’éducation » se disait Sandrine, le coeur étreint par la douleur, les yeux rougis par des larmes qu’elle refusait de laisser tomber pour ne pas céder aux caprices du sort. A 16 ans, toujours sans moyens pour réaliser son rêve, Sandrine décida de quitter la maison de sa tante pour mener ses propres activités. Elle se rendit à San Pédro, dans la plus grande métropole de la région du Bas Sassandra,  chez une amie à sa tante qui venait souvent les voir et qui disait aimer Sandrine. Cette amie à sa tante qui connaissait bien la mère de Sandrine, lui offrit une chambre et lui proposa de se rendre au Port Autonome de San Pédro chaque matin pour l’aider à vendre le repas qu’elle servait aux Dokers.

Sandrine avait grandit. Du haut de ses 1m70 et âgée de 20 ans maintenant, Sandrine qui se rendait chaque jour compte que son rêve s’échappait peu à peu, décida de se trouver un petit métier de vente de mèche dans un petit magasin qu’elle avait réussi à ouvrir avec les petites économies qu’elle avait faite en travaillant avec sa nouvelle tutrice au Port. Tout allait bien ou presque, et Sandrine n’avait le cœur que pour son rêve qu’elle tenait  à voir se réaliser coûte que coûte par elle-même ou par sa fille qu’elle nommerait Noéllie en mémoire de sa meilleure amie d’enfance dont le père opposé à la voir aller à l’école a décidé d’envoyer rester au village chez sa grande mère et qui avait perdu la vie des suites d’une morsure de serpent revenant un jour du champs.

Tout allait donc bien jusqu’au soir où en rentrant à la maison de son magasin à 20h 35 min Sandrine croisa sur son chemin dans le couloir à deux rues de sa cours, trois jeunes armés de couteaux parmi lesquels Sandrine reconnu Lasco, le jeune drogué du quartier qui, depuis des mois, lui faisait des avances qu’elle avait toujours refusé. Lasco, d’un coup violent réduit en lambeau la robe de Sandrine avant de lui ôter toute sa virginité, toute sa dignité. Les deux autres se servirent de Sandrine avant de disparaître tous les trois; Transportée à l’hôpital, des heures plutard grâce à un noctambule qui l’a reconnu gisant presqu’inêrte, Sandrine rendit l’âme à minuit trente trois.

Un droit à l’éducation violé, une dignité bafouée, une vie réduite à néant, un rêve qui ne se sera jamais réalisé.

Comme Sandrine, elles sont nombreuses ces jeunes filles qui se battent de partout pour revendiquer leurs droits les plus élémentaires ; mais sur leurs chemins se tiennent des hommes qui, sous l’impulsion d’une tradition barbare, d’un égoïsme sans nom, d’une religion mal éclairée, ou simplement d’une animosité hors du commun, leur nient ou violent ces droits.

Comme Sandrine, Malala, jeune pakistanaise de 15 ans né et évoluant dans une société où la femme ne vaut que par le rôle qu’elle joue consistant à servir de « Sex-Toy » et à qui tout droit est nié. Malala, jeune blogueuse, se décida de dénoncer par ses écrits, cette négation du droit à l’éducation de la jeune fille au Pakistan. Mais à côté, il y avait un autre Lasco. Le 9 octobre 2012, Malala, est grièvement blessée par balle alors qu’elle s’apprêtait à monter dans son bus qui la ramenait de son école, simplement parce qu’elle mène campagne pour la liberté et l’éducation des filles. Cette tentative d’assassinat a causé une vague d’indignation générale. Contrairement à Sandrine, Malala a eu un peu plus de chance. Aujourd’hui Malala se remet très lentement et elle doit savoir que nous la soutenons d’où que nous soyons. Ce samedi 10 novembre, Gordon Brown, envoyé spécial des Nations Unies pour l’éducation mondiale remettra au président pakistanais Asif Ali Zardari une pétition internationale qui l’exhorte à investir urgemment dans une éducation digne de ce nom pour tous les enfants du Pakistan.

Si cette histoire de Sandrine vous a touché, si vous soutenez Malala, si tout simplement vous pensez que les filles aussi ont le droit à l’éducation, SIGNEZ LA PETITION ICI : https://educationenvoy.org/petition (anglais)

 https://www.avaaz.org/fr/l_espoir_de_malala/?bYdoWab&v=18807  (français)

Il vous suffit simplement d’entrer votre email dans l’espace « enter your email » et de cliquer sur « sign up » et c’est fait !


Que signifient le Néocolonialisme et le Panafricanisme pour ceux-là ?

En sillonnant la blogosphère pour lire les meilleurs articles que nous proposent ces blogueurs chevronnés de partout, je suis tombé sur cet article de mon ami David Kpelly, blogueur émérite Togolais, intitulé «En attendant le dernier soupir du dernier Libyen ». Dans cet article sobre et bien articulé, David évoque d’un côté la triste réalité de ces leaders africains qui, sous le sot d’un panafricanisme pervers massacrent leurs peuples en pointant du doigt l’occident. De l’autre, il expose cette grande carence que présentent « Certains jeunes Africains inspirés par des pseudos intellectuels médiocres » qui se font les portes paroles de ces tout-sauf-panafricanistes.

Au-delà de l’intérêt que j’ai porté pour cet article pour sa pertinence, ce qui m’a marqué ce sont les commentaires qui ont suivi notamment celui d’un certain Kellyjunior. Dans un langage qui allie injures et ignorance dans une harmonie digne de la prestation d’une chorale de la Basilique Saint Pierre de Rôme, du reste comme il fallait s’y attendre lorsqu’on appartient à cette classe moins éclairée des pseudos panafricanistes, notre sieur Kellyjunior s’est évertué à prouver à l’auteur qu’il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez.  Savoir que l’on ne sait pas, c’est le début du savoir ; mais ne pas savoir qu’on ne sait pas c’est le summum de l’ignorance, nous disait notre professeur de français en classe de seconde. J’aurais aimé que Kellyjunior soit là ce jour !

Plus j’évolue en âge et découvre dans sa diversité la société et ses composantes, je me rends compte qu’il existe une catégorie bien à part d’individus qui confondent tout, même leurs noms à leurs prénoms; leur numéro de téléphone à leur date de naissance. En considérant cette malheureuse confusion entre « panafricanisme » et « néocolonialisme » que font ces panafricanistes bien-à-part, une seule question surgit en moi : Que signifient ces concepts pour ceux-là ?

Sans aller trop loin, l’une des définitions littéraires plus simple du néocolonialisme que propose le dictionnaire Larousse est une « Politique menée par certains pays développés visant à instituer, sous des formes nouvelles, leur domination sur les États indépendants du tiers monde autrefois colonisés. » Autrement dit, il s’agit d’une forme de colonisation qui intervient après les indépendances censées marquer la fin de la colonisation.

Dans l’autre cas, le mouvement Panafricain, pour l’essentiel, né dans des régions de langues anglaises notamment au Sud des Etats Unis et aux Antilles britanniques, avec pour précurseurs Williams Edward Burghardt Du Bois, Marcus Garvey et Jean Price-Mars autour du 20è siècle signifie en termes tout aussi simples selon le même dictionnaire « une doctrine, un mouvement politique qui promeut le rapprochement et l’union des pays, des peuples et des cultures africaines.» En Avril 1964, dès son retour du pèlerinage à la Mecque, Malcom X effectue une série de voyage en Afrique (Nigéria, Libéria, Egypte, Sénégal, Algérie, Maroc et le Ghana…) et s’entretient particulièrement avec le président Ghanéen Kwamé Nkrumah -alors considéré comme le professeur du nationalisme des républiques noires -qui a contribué de façon remarquable à la formation du mouvement panafricaniste, ce qui lui vaut toute sa célébrité aujourd’hui lorsqu’on parle de panafricanisme. Il ne s’agit pas ici d’exposer ni sur le panafricanisme ni sur le néocolonialisme (même si on peut en parler longuement) mais d’évoquer le caractère dégoutant de cette comparaison que certains pseudos adeptes du panafricanisme font entre les leaders contemporains «tout-sauf-panafricanistes» et ceux d’hier «panafricanistes-éclairés».

Kadhafi n’est pas N’krumah pas plus que Gbagbo n’est pas Sankara. L’écart est net, sauf si l’on refuse de le voir. L’une des grandes idées du Dr Nkrumah consistait à multiplier les efforts pour améliorer les conditions sociales et économiques du peuple ghanéen en particulier et Africain en général passant par une reconnaissance effective de leurs droits. Sankara ne faisait pas le contraire lui qui, parlant du peuple Burkinabè, estimait qu’il était inadmissible qu’une minorité s’approprie toutes les ressources alors qu’une majorité ploie sous le poids de la pauvreté.

-Je restreins délibérément le cadre en ayant en tête que le panafricanisme va bien au-delà –

De Nkrumah à Sankara, il existe donc une approche commune, celle qui met au devant l’intérêt général du peuple, qui privilégie le bien-être de tous et garantit la liberté et les droits de chaque individu et plus loin des peuples africains.

Que Kadhafi ait voulu l’unité de l’Afrique en prônant l’union Africaine et ait su tenir tête à l’occident est un fait. Qu’il ait muselé son peuple tenu en captivité dans la terreur pendant des décennies, s’autoproclamant le plus intelligent de tout les libyens, le guide, pas même le président pour ne pas supposer une élection, en est un autre. On se souviendra de sa phrase « Nous traquerons ces assaillants jusqu’à leur dernière cachette hameaux par hameaux…».

Que Gbagbo dispose d’un génie politique, d’un charisme et d’un contact facile avec son peuple et aussi qu’il tienne tête à l’occident dont la présence en Côte d’Ivoire reste sujette à caution est un fait. Qu’il ait perdu les élections, s’y est accroché au détriment de la vie du peuple qu’il dit aimer, ait lancé des Obus en plein marché, tiré sur des femmes affamées criant leurs colères dans les rues de Yopougon, en est un autre. On se souviendra de sa phrase « quiconque se présentera à moi avec l’épée, je l’accueillerai avec l’épée…».

Si le peuple Togolais aujourd’hui pris en otage par Faure réclame sa liberté, si le peuple Camerounais dont le président Biya semble plutôt devenu une gangrène se soulève, si les burkinabè visiblement dégoutés par leur président Compaoré s’insurgent, si demain les partisans de l’opposition ivoirienne ne contenant plus leurs colères de voir leurs leaders emprisonnés par Ouattara s’expriment ; si tous se rebellent, se font tirer la dessus par la soldatesque qui entoure ces roitelets et que sous le couvert du principe de la responsabilité de protéger, l’ONU et ses bras interviennent pour « sauver » ces peuples, on parlera de néocolonialisme. Les leaders de ces pays, en victimes, brandiront l’argument du panafricanisme; oui, sauf qu’il s’agit d’un panafricanisme corrompu.         


Crise au Nord Mali: Que de Cacophonie !

Intervenir ou ne pas intervenir ? Par le dialogue politique ou par les armes ? Maintenant ou plutard ? Ecouter le Capitaine Sanogo et son clan, le Président par intérim Diacounda et son clan ou les Mouvements rebels islamistes et leur clan ? Agir en vêtu du principe de la Responsabilité de Protéger ou laisser la responsabilité à l’Etat Malien de protéger son peuple?

Crédit image: afriscoop.net

Ces questions semblent plus que jamais devenues des os dans la gorge de la communauté dite internationale.  Ni la CEDEAO, Ni l’UA ni même l’ONU ne semble avoir une réponse plus claire, du moins pas de manière apparente. En attendant, c’est à une véritable danse des sorciers que l’on assiste. Les réunions et concertations se suivent et se succèdent. Les principaux acteurs  se rencontrent, se parlent, s’écoutent mais ne semblent pas se comprendre. En attendant, les rebels islamistes appuyés de Boko Harem et Al-Quaida durcissent leurs positions, renforcent leurs armements, étendent leurs zones de couverture, multiplient les exactions sur les populations civiles, profanent à souhait, aux yeux et au su du monde, les lieux sacrés et autres sites classés patrimoines mondiale de l’UNESCO.

D’un côté la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali, qui soutient les auteurs du coup d’Etat du 22 Mars dernier multiplie les manifestations de protestation contre toute intervention militaire au Nord Mali. La dernière en date est celle du Jeudi 18 octobre 2012 dernier qui aura mobilisé environ 2000 personnes

De l’autre, ce sont environ 100.000 manifestants qui ont pris d’assaut les rues de Bamako une semaine plutôt (le Jeudi 11 Octobre 2012) pour réclamer une intervention militaire au Nord Mali.. Le gouvernement et le Collectif des élus du Nord-Mali dans le même sens « réclament une intervention militaire urgente contre les groupes islamistes avant qu’il ne soit trop tard ». El Hadj Baba Haïdara, député de Tombouctou et président dudit collectif a renouvelé ce même jeudi cet appel en ces termes : « Nous crions: ça s’enlise, faites vite! Ils ont tous les moyens pour endoctriner la populmation: par la peur, par conviction, par la force ou par l’argent.», à ce rythme, qui écouter ? Cacophonie !

Depuis des mois maintenant, les Chefs d’Etats Majors de la CEDEAO ajustent et ré-ajustent leurs plans et stratégies d’interventions. Les pays membres de la communauté ne semblent pas s’accorder sur la nature de l’intervention. Le Ghana, préoccupé par ses élections présidentielles du 7 Décembre prochain paraît moins bavard sur la question. La Côte d’Ivoire remue marmites et casseroles sans avoir une armée même capable de protéger son propre peuple contre les attaques à répétition. Parmi les pays qui seraient prêts à envoyer des forces, on retiendra le Sénégal, le Burkina, le Nigéria et le Niger. Quels moyens logistiques fournir ? D’où tirer les ressources financières ? Quels rôles donner à la mission, sécurisation des institutions du Sud Mali ou combat de reconquête du Nord Mali ? Cacophonie !

Au-delà de tout, l’une des questions majeures reste celle du leadership de cette force. Qui devrait l’assurer ? Autrement dit, quel pays devrait piloter la mission ? Le Nigéria ou le Mali ? A priori la question ne devrait pas se poser puisque dans la pratique, le Mali ne dispose plus d’une armée unie, capable de jouer ce rôle. Et même si ce rôle lui était attribué –ce qui est probablement le cas- cette armée devrait être formée et cela nécessite du temps, beaucoup de temps, ce qui semble faire défaut. Mais faut-il pour autant ignorer le principe de la souveraineté nationale? Cacophonie !

Les grandes puissances en particulier la France et les Etats Unis ne semblent pas s’accorder sur la position à adopter. Si la France soutient à mots ouverts l’option d’une intervention « militaire urgente » au Nord Mali et se dit prête à contribuer par un « appui logistique », les Etats Unies eux craignant de revivre le bourbier pakistanais ou encore afghan et libyen se montrent plutôt hésitants et convainquent par l’ambiguïté de leur position.

Bref, Qui dit quoi ? Qui veut quoi ? Qui fait quoi ? Cacophonie !

Dans un flou total, on cherche la solution « la plus appropriée » au « problème Mali ». En attendant, On lance les ultimatum. On hésite. On trébuche. On tâtonne. On se marche sur les pieds. On affine et sur-affine les plans. Pendant ce temps, sous nos yeux hagards traduisant l’impuissance, le terrorisme prend racine dans une Afrique croulant déjà sous le poids des guerres, de la pauvreté et des pandémies.

Pendant ce temps, vous peuples du Nord Mali, continuez de vivre dans la terreur, sous les menaces des armes. Oubliez les droits de l’homme. Vous n’en avez pas d’ailleurs, puisqu’ils ne s’appliquent pas à vous. Ce à quoi vous avez droit c’est de voir vos enfants être privés d’éducation et érigés en chefs de guerre; vos filles violées sous vos yeux; vos hommes battus ou amputés des membres pour avoir tenu la main d’une femme en public ou pour avoir été accusés de vol; vos femmes obligées à se voiler.

En attendant, vous peuple malien, niez la nécessité de parler d’une seule voix, de taire vos divergences internes et réclamer l’intégrité de votre territoire. Continuez dans ce désordre. Attendez la communauté internationale. Elle viendra, c’est sûr. Mais quand ? La nuit ou le jour ? Dans quelle tenue ? En blanc ou en rouge ? Sous quelle forme ? Comme un voleur ou comme un invité de luxe ? Par quel moyen ? En voiture, en bateau, par avion, à vélo ou à pied ? J’ignore, puisqu’elle n’est ni Ange ni Démon, ni Homme ni Dieu, ni loup, ni agneau.

Paix au Mali !

PS: Vivez les élections présidentielles au Ghana, dans les articles a venir comme si vous y étiez. Suivez le dossier « Présidentielles 2012 au Ghana »


ELIMINATOIRES CAN 2013 : Cote D’Ivoire,OK! – Senegal,KO!…puis le Chaos!

Crédit image: Popxibaar.com

Quand deux chefs se croisent dans un combat singulier, le spectacle devient hors du commun. Voici comment l’on pourrait résumer le très attendu derby ouest africain de ce samedi 13 Octobre 2012 comptant pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations 2013. A l’Affiche, Côte d’Ivoire-Sénégal, deux pays frères mais plus qu’adversaires disons des « ennemis » pour la circonstance. L’éléphant de Côte d’Ivoire (maître de la forêt) devrait rencontrer le lion de la Teranga (roi de la forêt). Mon ami Coulibaly Moustapha me disait un jour que “dans une collision de deux grumiers, le vélo n’a pas sa place”. Et les supporters ivoiriens l’on appris à leur dépend dans un face-à-face Côte d’Ivoire-Sénégal.

En attendant le match, les défis  

L’un des aspects qui rendent le football assez intéressant n’est pas seulement le suspens des 90 minutes de jeu, mais les défis que les supporters se lancent mutuellement vantant, chaque camp, les mérites de son équipe. Et cette affiche Côte d’Ivoire-Sénégal n’aura pas fait l’exception. On pourrait dire qu’il existait un excès énorme de confiance chez chacun des supporters des deux camps. D’un côté, des ivoiriens sûr de leur équipe nationale n’ont pas manqué d’expressions « ivoiriennes » pour vanter ses qualités. Sur son mûr Facebook, mon ami Mathieu Rodrigue traduit cette confiance par cette expression bien ivoirienne « Yeux connait viande qui est dure, c’est Lion qui fait exprès 🙂 » ; Kamenan de son côté esquisse quelques pas de danse au rythme de cette musique bien connue des ivoiriens « ♫ ♫ C’est comment commennnnnnt …Vooiila Liiion , il est sur terrain…devant Elephant  » ♫ ♫ ».

 Jurant sur la jeunesse de son équipe, la ténacité des attaquants, la détermination collective d’aller jusqu’au bout pour triompher, Mame More, mon ami et frère Sénégalais m’a offert ses services pour faciliter ma demande de nationalité sénégalaise, il m’a même offert une femme sénégalaise sachant que je les aime bien vu leur beauté parfois envoutante. Quand je les vois je me dis que si Jacob Zuma avait été Sénégalais, il aurait 365 femmes, c’est-à-dire une femme par jour. Le comble, Mame a posté sur mon Mur Facebook cette photo d’un lion débout devant un éléphant couché, sans doute qu’il venait de tuer en ignorant que la viande d’éléphant n’est pas aussi facilement commestible.

Didier Drogba était là, la victoire aussi

Un match de football de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire sans un but de Drogba, c’est comme une journée entière à Conakry sans coupure d’électricité, ça n’existe presque pas ; c’est surtout comme imaginer Paul Biya quitter la Suisse pour gouverner le Cameroun à partir du Cameroun, c’est un rêve de camerounais qui est loin de la réalité. Les lions n’auront donc pas compris cela et ce qui devrait arriver arriva. Deux buts à zéro, c’est-à-dire un premier but, puis un deuxième… puis le chaos ! « Tout cà là c’est DROGBA DIDIER, ce monsieur est dangereux. Tu as mis 2 buts voilà palabre. Tu es content maintenant non 😀 » écrit Mathieu Rodrigue sur son mur Facebook sur un ton de joie plutôt emprunt de moquerie.

De leur côté, les Sénégalais n’imaginaient pas cette CAN sans les lions de la Teranga. C’est comme si on organisait une soirée à la rue zone 4C d’Abidjan Marcory sans la présence de prostituée Ivoiriennes, Marocaines, Ghanéennes et…, c’est surtout comme un sommet de la Francophonie sans la présence d’un Chef d’Etat Français ; peu importe son discours. Tant pis pour ceux qui s’exibéront après. Voir leur équipe nationale sortir de la compétition était donc inacceptable et les Sénégalais l’ont bien montré, sauf que c’était de la plus mauvaise des manières. Le spectacle était désolant. Sur le terrain, l’éléphant a confirmé qu’il était le maître, mais dans les tribunes, le lion a prouvé qu’il demeure le roi. J’ai vu des jeunes ivoiriens sortir des vestiaires comme un troupeau d’antilopes recevant la visite non souhaitée d’un lion.

C’était le sauve qui peut! Et à cet exercice, la force seule ne suffisait pas, il fallait un peu plus de rapidité pour échapper au gourdin de Fall, à la pierre de Malick, au coup de poing de Dieng ou encore à la chaussure de Diouf tout ceci sous les injures grossières de Kady Sow. Même le Ministre des sports Sénégalais, Malick Gakou, n’aura pas été épargné par la pierre lancé directement sur son crâne par Mata Sy. Digbeu, ce jeune Ivoirien qui, pour fuir la chasse aux pro-Gbagbo par les forces pro-Ouattara au lendemain de la guerre en Côte d’Ivoire, a trouvé refuge au Sénégal s’est retrouvé au mauvais endroit ce jour là. Depuis ma chambre devant ma télé, j’ai entendu le bruit assourdissant de la paume de Niagne déposée sur la joue droite de Digbeu. J’ai parié sur le refus de Faure Gnasimgbe de renoncer à un prochain mandat à la tête du Togo que s’il parvenait à sortir d’une semaine de coma, il préférerait rentrer à Abidjan et affronter la soldatesque de Ouattara.

Depuis Kinshassa où il se trouvait pour assister au 14è Sommet de la Francophonie, le Président Sénégalais a fait une déclarationcondamnant très fortement” ces pratiques et a présenté les excuses du peuple sénégalais au peuple ivoirien. De son côté, l’état de Côte d’Ivoire par son ministre des Sports Légré Philippe a affirmé  qu’“Il faut mettre ces incidents sur le compte de la passion. Nous n’en tenons pas rigueur aux autorités sénégalaises qui ont mis en œuvre tous les moyens et pris en charge les supporters blessés’’. Cela s’appelle le « fair-play », juste bon pour la paix entre deux pays frères.

Ces pratiques-là qui nous mettent en retard

De tout ceci, ce qui m’a laissé perplexe ce sont les spéculations sur les pratiques mystiques auxquelles se sont données les Sénégalais en confiant leur sort aux marabouts. L’ancien capitaine des lions de la Teranga, El Hadj Diouf (non sélectionné pour ce match), a revelé qu’“à Abidjan les lions avaient dormi avec des melons et que 3 chèvres auraient été tuées contre 4 au Sénégal pour faire gagner les lions”. D’autres déclarations estiment qu’une centaine de marabouts auraient été mobilisés pour la circonstance. Sans doute que la Côte d’Ivoire aussi y est allé de son côté, puisque c’est souvent ainsi en Afrique.

Le Benin est dit l’un des pays d’Afrique de l’Ouest réputé en matière de mysticisme, mais de mémoire, il n’a jamais remporté une finale de coupe d’Afrique. Il devrait donc y avoir question à se poser. Jusqu’à quand comprendront les africains que les croyances parfois douteuses et les pratiques très souvent lugubres et loufoques qui les accompagnent nous mettent en retard sur le reste du monde !? Quand comprendront ceux qui croient que se payer les services d’un marabout ou d’un prêtre exotérique ferait gagner une coupe plutôt que d’investir dans l’encadrement technique des joueurs et les infrastructures sportives ? Quand comprendront tous que le retard tant décrié de l’Afrique ne réside pas moins dans ces pratiques que dans le néo-colonialisme ? Chacun a sa réponse.


Et Mondoblog me sauva !

C’est désormais chose faite, je suis admis. Je suis reçu au test de sélection des 150 jeunes Blogueurs Francophones amateurs ou professionnels de la plateforme Mondoblog propulsée par l’Atelier des Médias de la Radio France Internationale (rfi)« édition 2012 ». Je suis donc Mondoblogueur. Et çà, tous devraient le savoir à commencer bien sûr par Melissa, la fille de mon voisin à qui je fais la cours depuis trois ans. Mon ami Vetcho, Dieu l’a crée en 30 minutes, disons à la hâte. Et cela se voit par ce qui lui sert de tête et dont la forme n’a rien à envier au marteau de Yaovi le menuisier Togolais du quartier. Mais voir Melissa déhancher suffit pour se convaincre que Dieu a pris une journée entière, peut-être même deux pour la créer.

 Mélissa, c’est la beauté au sens plein du terme. Mais c’est surtout l’ignorance, la naïveté, l’orgueil et l’insolence réunis en une personne et qui repoussent tous mes concurrents sauf Brico ce jeune crasseux, alcoolique, drogué, voleur qui sort avec la femme de mes rêves. N’eut été le risque que j’encourrais de me faire écraser comme une boule de tomate par cette masse de muscles que représente Brico, je lui aurais trouvé une place au cimetière en faisant voler en éclat ses mâchoires aussi larges que celles d’un crocodile.

Comment Méli ma préférée peut-elle être aussi naïve pour ne pas savoir que celui qui la mérite c’est bien moi et non cet attardé ? Était-elle si tarée pour ne pas savoir que j’avais des prédispositions d’un Mondoblogueur quand je lui écrivais mes long emails d’amour emprunts d’humour et de poésie ?  Tant pis pour elle, me voici devenu Mondoblogueur. Elle ne me mérite plus, je ne suis plus de la même classe qu’elle et çà je tiens à le lui dire en face, bien sûr si mon cœur ne s’échappe pas de ma poitrine comme chaque fois en la voyant. Je prendrai surtout la peine de lui expliquer ce qu’est un Blogueur parce que Méli c’est un peu le prototype de la jeune fille moderne. Physiquement belle comme un ange, intellectuellement nulle comme un…euuh, j’ai oublié.

 Méli, tu ne me mérite plus; j’ai évolué, mes goûts aussi. Je marierai désormais une fille intellectuelle, intelligente, douce, courtoise et ouverte d’esprit qui sait ce qu’est un Blog et un blogueur, qui lira mes prochains billets, les commentera en prenant soin de terminer par un « bisou! » bien prononcé pas « bijou » comme tu le dis à cet ignard de Brico. Ce n’est pas toi Méli qui ignore la différence entre un clavier QWERTY et un autre AZERTY ; qui ne fait pas la différence entre une souri d’ordinateur et ces souris grosses comme des rats qui cohabitent avec vous dans la sale cours de ton père et qui viennent chaque fois voler la viande dans la sauce de maman pour faire porter la responsabilité à la servante. Va-t-en Méli ! Désormais tu ne mangeras plus en vain mon poisson braisé pour me dire après que tu ne m’aimes pas parce que je suis trop noir, top mince…

Quand je te parle de mariage tu me dis nous sommes des frères. Idiote ! Toi et moi des frères ? Je connais mes sœurs et tu n’en fait pas partir; Vas-t…, mon Dieu la voici qui vient ! Ouf…mon cœur bât à se rompre !

Bonjour Méli, est-ce que tu sais que tu es belle !? Méli… ! Mé… !

Tchrouuu, c’est forcé de te répondre ? Belle, et après ?

Non…Mais… Oui… en fait… C’est-à-dire… Ouuf, mon cœur va sortir!

Vous êtes dans’c quartier, vous n’ faites rien, vous voulez femme. Va ailleurs ! Emile j’t’ai dis toi et moi on n’est pas même chose !

-Oui, çà je le sais, parce que toi tu es de la basse classe, celle des illettrées et moi de la haute, de la classe des Mondoblogueurs, murmurai-je.

En fait, j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer, beauté.

Toi comme çà-là bonne nouvelle !? Et c’est quoi ? Fait vite ‘suis pressée.

Heuu…(comment le lui dire pour l’accrocher ?) Au fait, je suis admis au concours des meilleurs jeunes blogueurs du monde de la plateforme Mondoblog !

Mondo… quoi ?

-Mondoblog, je suis blogueur,

Ihjiiiii t’as fini a’ec gros français dèh ! Blogueur c’est quoi ? Et puis on dit « un » ou bien « une » ?

Oh non, on dit « un ». Tu sais ma fleur, un blogueur c’est celui qui écrit et puis tout le monde entier lit sur internet et il y a des blogueurs qui sont millionnaires comme les Olivier Roland. L’un des avantages avec cette plateforme est que j’aurai une plus large diffusion de mes articles, je partagerai mes idées avec d’autres jeunes du monde. Mondoblog c’est aussi une compétition. Au bout de six mois, les 30 meilleurs des 150 admis recevront un prix à Tunis, Dakar ou Abidjan. J’en ferai partir sans doute, puisque tu m’aura accepté et ta présence à mes côtés me permettra d’écrire des articles aussi bien structurés et pertinents qu’un discours de Barack Obama, tu vois non?

Emilooo !!! T’as percé un coup com’çà ! Et tu vas travailler dans quel pays ? aaah faut pas m’oublier dèh !

Nooon toi aussi, je ne peux pas t’oublier ! Tu sais, actuellement je suis mondial, tout le monde entier me connaît, même François Hollande !

Han !?

-Oui ! Et puis ce n’est pas fini hein. Un blogueur, il peut aider n’importe qui à aller en Europe ou aux Etats Unis. Par exemple si tu accepte et que tu es ma copine, si je veux t’envoyer en Europe, il suffit que j’écrive un article sur toi et je mets ta photo, les blancs vont courir après toi peut-être même tu vas m’oublier.

-Ah Bon !? Emile on n’qu’à bien parler pa’é moi ‘suis fatigué de ce vilain quartier.

-Si tu veux bien, ce soir on peut sortir… et puis…tu vois ce que je veux dire non…

-Bien sûr !

 -Ok ! En attendant je vais écrire mon premier article pour dire MERCI au très célèbre ZIAD et à toute l’équipe de Mondoblog pour avoir considéré ma candidature; je vais aussi dire ma joie d’appartenir à cette famille de Mondoblogueurs, puis souhaiter la bienvenue aux nouveaux et bons courages aux anciens.

-A ce soir Méli!

-A ce soir Emile mon Ange.

 Han, moi Ange!?Et Mondoblog me sauva !

 

Ce n’est que le début…